L’épuisement des ressources naturelles non-renouvelables dont les cycles de reproduction sont d’une durée largement supérieure à l’échelle d’une vie humaine (combustibles fossiles, sols, paysages) s’est définitivement installé, partout sur la planète, entrainant celle-ci dans une crise écologique et politique permanente.
La crise financière et économique annoncée, les guerres d’Irak et d’Afrique subsaharienne en sont des manifestations régulières. Les ressources naturelles renouvelables, soumises à des cycles de reproduction dont la durée est à l’échelle de la vie humaine, (l’eau, une forêt de koubari (hymenaea courbaril) et de mawogani-ti-fey (swietenia mahogani), la population de tèt-chadron (tripneustes ventricosus) de la baie du Galion) sont quand à elles, soumises à une gestion à flux tendus qui menace jusqu’aux repères culturels des pays concernés. En pays Martinique, là où aucune institution politique native-natale ne travaille à encadrer l’anarchie coloniale intégrée qui y a cours (qui y accoure), l’on surveille au jour le jour les gamètes et les zygotes de l’oursin des récifs coralliens et la langue locale se perd entre "chadron-woti", "chadron-béni" et "oursin rôti". Partout dans le monde, les ressources culturelles se diluent dans la globalisation folle que fait circuler un modèle culturel étasunien, véritable agrégat de toutes les subcultures-monde. Le poète jamaïcain, Michael Smith doit se retourner dans sa tombe quand les sous-cultivés du 93 attribuent délibérément la paternité du Slam à quelques afro-prisonniers étasuniens, même the last poets, pourtant afro-étasunien, y bégaieraient.
Quelles intégrations caribéennes d’une notion, le développement durable, qui a été faite pour des sociétés postindustrielles ? Comment pouvons-nous construire un monde durable dans un développement capitaliste dépendant ? Comment construire un monde durable dans le capitalisme ? Quelles durabilités économiques et culturelles peuvent prétendre construire des peuples sans souveraineté politique ?
Espace-temps d’une haute unité-diversité naturelle et culturelle, la Caraïbe est toute prête pour construire un monde caribéen durable. Mais cette notion de durabilité qui réinvente incessamment le futur suppose une haute conscience politique. Il faut donc une organisation politique durable pour d’abord établir un inventaire rigoureux et permanent des ressources naturelles renouvelables et non renouvelables, des ressources culturelles et des ressources politiques qui permettent de dessiner les contours d’une socialisation politique qui elle-même permet le renouvellement des ressources culturelles et politiques. C’est cette organisation politique durable, elle seule, qui, les peuples guadeloupéen, guyanais et martiniquais en sont terriblement dépourvus, reconstruisant une identité politique caribéennement intégrée, arbitrerait équitablement les acteurs du développement économique et les défenseurs de l’environnement. C’est cette organisation politique durable, elle seule, qui pourrait freiner les incessants dérapages des semeurs de chloredécone et paraquat.
La crise financière et économique annoncée, les guerres d’Irak et d’Afrique subsaharienne en sont des manifestations régulières. Les ressources naturelles renouvelables, soumises à des cycles de reproduction dont la durée est à l’échelle de la vie humaine, (l’eau, une forêt de koubari (hymenaea courbaril) et de mawogani-ti-fey (swietenia mahogani), la population de tèt-chadron (tripneustes ventricosus) de la baie du Galion) sont quand à elles, soumises à une gestion à flux tendus qui menace jusqu’aux repères culturels des pays concernés. En pays Martinique, là où aucune institution politique native-natale ne travaille à encadrer l’anarchie coloniale intégrée qui y a cours (qui y accoure), l’on surveille au jour le jour les gamètes et les zygotes de l’oursin des récifs coralliens et la langue locale se perd entre "chadron-woti", "chadron-béni" et "oursin rôti". Partout dans le monde, les ressources culturelles se diluent dans la globalisation folle que fait circuler un modèle culturel étasunien, véritable agrégat de toutes les subcultures-monde. Le poète jamaïcain, Michael Smith doit se retourner dans sa tombe quand les sous-cultivés du 93 attribuent délibérément la paternité du Slam à quelques afro-prisonniers étasuniens, même the last poets, pourtant afro-étasunien, y bégaieraient.
Quelles intégrations caribéennes d’une notion, le développement durable, qui a été faite pour des sociétés postindustrielles ? Comment pouvons-nous construire un monde durable dans un développement capitaliste dépendant ? Comment construire un monde durable dans le capitalisme ? Quelles durabilités économiques et culturelles peuvent prétendre construire des peuples sans souveraineté politique ?
Espace-temps d’une haute unité-diversité naturelle et culturelle, la Caraïbe est toute prête pour construire un monde caribéen durable. Mais cette notion de durabilité qui réinvente incessamment le futur suppose une haute conscience politique. Il faut donc une organisation politique durable pour d’abord établir un inventaire rigoureux et permanent des ressources naturelles renouvelables et non renouvelables, des ressources culturelles et des ressources politiques qui permettent de dessiner les contours d’une socialisation politique qui elle-même permet le renouvellement des ressources culturelles et politiques. C’est cette organisation politique durable, elle seule, qui, les peuples guadeloupéen, guyanais et martiniquais en sont terriblement dépourvus, reconstruisant une identité politique caribéennement intégrée, arbitrerait équitablement les acteurs du développement économique et les défenseurs de l’environnement. C’est cette organisation politique durable, elle seule, qui pourrait freiner les incessants dérapages des semeurs de chloredécone et paraquat.
Simao moun Wanakera
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